La vision du randonneur à la mode IGN (et à la mode Suisse)

Au vu des commentaires précédents sur les fonctionnalités singulières de Géorando, il est possible de tenter de reconstruire l'image que se fait l'IGN du randonneur désirant marcher en France (ce qui revient à trouver des explications à l'existence d'un tel état de fait).

"Le randonneur est potentiellement un fraudeur. Pour bien faire comprendre à l'usager cet état de fait social, on rendra l'utilisation du logiciel, normalement acheté, peu aisé. Un bon usager ne doit avoir accès qu'à un seul ordinateur. Il utilisera Géorando pour regarder son futur itinéraire.

Pour partir en randonnée il se servira des livres de la FFRP et/ou des cartes papier de l'IGN. Ces achats supplémentaires et les kilos qui en résultent (si la randonnée est longue ou emprunte différents chemins, par exemple) sont nécessaires à l'accomplissement d'une bonne randonnée.

Il n'est pas souhaitable de concevoir uniquement sa randonnée à partir d'un logiciel en imprimant son parcours en feuillets A4 et en transférant ses itinéraires sur son GPS (cependant une exception est partiellement possible s'il dispose d'un modèle de la marque Garmin)."


Les personnes résidant en France et ayant ainsi contribué au fil des ans à permettre à l'Institut Géographique national de se constituer avec le soutien de ces habitants un fond cartographique numérique complet du territoire pourront se demander pourquoi aujourd'hui l'IGN ne daigne pas mettre à leur disposition ce fond. Les autres personnes pourront aussi se demander pourquoi avoir maintenu des méthodes ancestrales en assemblant des cartes papier disparates et en les numérisant comme le ferait n'importe quelle personne à la maison.

A titre de comparaison, si ces randonneurs décident de parcourir les chemins de la Suisse, alors avec les dévédés de l'IGN Suisse (par exemple, Swiss Map 50, au 50 millième, voir http://www.swisstopo.ch) ils disposeront de tout le fond numérique de ce pays, n'auront aucun des inconvénients cités dans les messages précédents et pourront faire leur marche avec les cartes imprimées par leurs soins et les informations GPS tirés du dévédé.

Entre la vision Swisstopo du randonneur et celle de l'IGN, il y a un monde !